|
Avant
de parler sur l'aspect du projet «Wa’ad» pour la
reconstruction de la banlieue sud, qui est l’un
des trois projets menés par l'Association de
développement de Jihad al-Bina après l'agression
israélienne en 2006, on doit parler en une brève
introduction sur les conditions imposées à ce
projet, parce que la reconstruction n’était
qu’une réponse à l'acte de destruction
systématique infligé au Liban lors de
l'agression de Juillet 2006, présumé par
l'agresseur comme douleurs de l’enfantement d'un
nouveau Moyen-Orient.
C’est la volonté de vie qui reste dominante sur
l'esprit du peuple propriétaire de la veritable
question, c’est l’esprit dynamique de notre
droit à la vie, notre droit au développement, au
progrès, nous nous levons par dessous les
décombres et nous construisons, nous nous levons
du fond du cœur de la mort et nous combattons,
nous nous levons du baril de la mort et nous
revenons à vie ; même si l'ennemi comprendra ou
pas, c'est sa culpabilité parce qu'il sait très
bien que ses guerres, ses bombardements et ses
crimes s’arrêtent tous aux pieds de la
résistance, et que nous sommes un peuple qui se
lève pae dessous les décombres pour continuer
notre chemin vivant dans l'esprit, le corps et
la patrie.
Le 14 août 2006, le nouveau jour du Liban est
apparu comme victoire chère, qui a envahie le
pays par le parfum de la mort (Chahada), et ceci
pour l'incapacité de l'ennemi d'atteindre ses
objectifs, une victoire conditionnée par le
djihad et les sacrifices des combattants
honnêtes et libanais fidèles et une Chahada
imprégnée par le sang de plus de 1.200 martyrs
des combattants de la Résistance et de civils
hommes, femmes et enfants, ainsi qu’avec la
souffrance de milliers de blessés et de
l'amertume des milliers de familles qui ont
perdu abri et domicile.
Oui, le Liban a été torturé par la souffrance,
mais notre peuple avec sa persévérance, se leva
par dessous la cendre, et défia toutes les
adversités pour revenir à sa maison. Ils n'ont
méme pas attendu l’élimination du reste des
obstacles sur les routes, mais ils ont marché,
en un long rang, derrière les mécanismes, et ont
pris des voies détournées et des routes dont ils
ont gardé leurs caractéristiques par coeur, ils
s’enroulaient autour des champs de la mort
abandonnés par l'ennemi, espérant récolter plus
de la vie des civils, avant que les fleurs du
retour ne fleurissent dans les jardins de la
récolte d’âge.
Le retour rapide des déplacés en provenance du
sud, de la Bekaa, de Beyrouth et de la banlieue
de la résistance a rompu le dernier cycle de
l’agression, considéré comme un acte de
Résistance populaire spontané et une réponse
austère et claire sur la destruction
systématique et délibérée de l'ennemi visant à
une rupture significative du lien sacré entre la
Résistance et ses habitants.
Ce retour a été aussi un acte de foi du peuple
de la résistance, de son droit et de sa
résistance malgré l'absence de toute vision ou
plan clair de la part du gouvernement libanais à
ce moment-là pour enlever les débris en premier,
pour ensuite reconstruire. |